mardi 28 décembre 2010

Vol retardé

À cause des forts vents qui soufflaient sur l'aéroport de 7-Iles le Boeing 737 qui devaient nous amener très tôt ce matin vers le sable chaud mexicain a été incapable de se poser après 3 tentatives.
Re-départ cette nuit.....

À tous les commandants Piché, ma sincère admiration

voir vidéo désactivée

lundi 27 décembre 2010

Dia de Ano Nuevo en Mexico

Il y a 2 semaines.....
-Ta fracture, mon accident pour le nouvel an
Controns le mauvais sort
Sur nos vieux corps
Faisons quelque chose de différent

-Explique. Vas-Y.
-Le Mexique. Ça te dit ?

Moi, vous savez, mes intérêts sont ailleurs
mais voilà, Marjo avait son air de Mère Supérieure.....



et un peu d'autodérision.....
Pour moi et Lind... oups Marjo, le sud cela a toujours été Québec ou Montréal. Jamais franchi la frontière. Alors je me sens comme un air de parenté avec le gros cave à Elvis Graton dont les limites territoriales de son cerveau sont quand même beaucoup plus restreintes que quelques-unes de mes randonnées en vélo au Québec.
Amusez vous.
À l'année prochaine.
Câlins

Mon année 2010 en 3 clics



dimanche 26 décembre 2010

Dimanche vélo (7)

Joyeuses Fêtes

J'aime bien, quand la température et la forme me le permettent, sortir à vélo tôt le matin de Noël ou du Jour de l'An.
Les rues de mon village m'appartiennent, le temps d'une randonnée pépère où je peux refaire le monde, laissant dans mon sillon l'image d'un "yé-dont-ben-bizarre-lui" comme on dit par chez-nous pour tout ce qui n'a pas de lien avec le ski-doo pis le 4 roues.
Vous remarquerez qu'en ce jour du 26 décembre, avec le peu de neige au sol sur la Côte-Nord, que l'original est peut-être celui qui se promène avec son ski-doo dans la boîte de son pick-up :-))) Joyeuses Fêtes

jeudi 23 décembre 2010

Et c'est parti....

Ce soir on reçoit pour souper....

mercredi 22 décembre 2010

Lhasa et Jérôme Minière

Sa voix m'émeut

Dans un magasin qui n'existe pas
J'ai acheté du silence
Des instants calmes et paisibles
Dans un magasin qui n'existe pas et ça ne coûte rien

R.I.P Lhasa de Sela 27 sept. 1972/1 janv. 2010

mardi 21 décembre 2010

Ces trop rares ménestrels qui embellissent les journées des gens ordinaires

Spontanéité ou pas je trouve rafraîchissant ce couple de vieux qui se lèvent pour danser.
En cette période de l'année, si les centres commerciaux avaient la moindre sollicitude pour leurs clients, ils engageraient des musiciens, des clowns et autres artistes de la rue au lieu de nous abrutir d'insipide musique de Noël.

dimanche 19 décembre 2010

Dimanche vélo (6)


Neige, pluie, neige, pluie, neige.... J'ai posé les pneus à clous sur mon hybride. Pas tant parce que je roule des milliers de km en hiver, à peine quelques centaines, mais je n'ai pas besoin d'attendre que la piste cyclable soit nettoyée par les services municipaux quand l'envie de rouler me prend.
Avec ça, la sonnette de guidon est inutile. Crouche, crouche, crouche...

samedi 18 décembre 2010

"Ben voyons donc! Ça a pas d'bon sens..."

*Oreilles fragiles et matantes passez droit. ;-)
Galaxie 500/Tracteur

jeudi 16 décembre 2010

Du temps que j'travaillais su'a track....

Passer les Fêtes dans un camp le long de la voie ferrée n'avait rien d'un conte de fée. Surtout les soirs du réveillon de Noël ou du Jour de l'an.

Certains gars avaient assez d'ancienneté pour se "schéduler" des vacances pendant cette période. Y avait ceux qui n'en avaient pas assez et qui "tombaient malades" et pis y avaient nous.

J'en ai passé quelques-uns, des Noël et des Jour de l'An sur la track. Des "dulls" que j'ai vite oublié et des moins "dulls" comme la fois où Garnotte, notre contremaître, nous avait dit après le souper du 24 décembre: "Ou vous brailler comme des veaux dans vos chambres ou on s'en va changer d'la rail dans le tunnel du 89."

Y a eu aussi ces autres fois où nous avions passé la nuit à jouer au poker. Et puis cette nuit du 31 décembre passée dans la charrue à déneiger 200 milles de voie ferrée. Nuit porteuse de certitude. Celle de savoir que ce serait la dernière passée loin des miens lors de ces temps de célébration.


Y avait quand même de la beauté sur la track, particulièrement l'hiver: la luminosité au lendemain de tempête de neige. Court vidéo d'un "gars de train".( Attention, baissez le volume. Grinchage agaçant)

mardi 14 décembre 2010

Gaston Miron

De l'importance de garder en mémoire les mots de nos poètes. Éric McComber a parti le bal....

La parole de Miron sur la voix de Francis Halin accompagné de Marc Houde au piano.
Sainte bénite de sainte bénite de batèche


SÉQUENCES

Parmi les hommes dépareillés de ces temps
je marche à grands coups de tête à fusée chercheuse
avec de pleins moulins de bras sémaphore
du vide de tambour dans les jambes
et le corps emmanché d'un mal de démanche
reçois-moi orphelin bel amour de quelqu'un
monde miroir de l'inconnu qui m'habite
je traverse des jours de miettes de pain
la nuit couleur de vin dans les caves
je traverse le cercle de l'ennui perroquet
dans la ville il fait les yeux des chiens malades

La batèche ma mère c'est notre vie de vie de vie
batèche au cœur fier à tout rompre
batèche à la main inusable
batèche à la tête de braconnage dans nos montagnes
batèche de mon grand-père dans le noir analphabète
batèche de mon père rongé de veilles
batèche de moi dans mes yeux d'enfant

Les bulles du délire les couleurs débraillées
le mutisme des bêtes dans les nœuds du bois
du chiendent d'histoire depuis deux siècles
et me voici
sortant des craques des fendes des soupiraux
ma face de suaire quitte ses traits inertes
je me dresse dans l'appel d'une mémoire osseuse
j'ai mal à la mémoire car je n'ai pas de mémoire
dans la pâleur de vivre et la moire des neiges
je radote à l'envers je chambranle dans les portes
je fais peur avec ma voix les moignons de ma voix

Damned Canuck de damned Canuck de pea soup
sainte bénite de sainte bénite de batèche
sainte bénite de vie maganée de batèche
belle grégousse de vieille réguine de batèche

Suis-je ici
ou ailleurs ou autrefois dans mon village
je marche sur des étendues de pays voilés
m'écrit Olivier Marchand
alors que moi d'une brunante à l'autre
je farouche de bord en bord
je barouette et fardoche et barouche
je vais plus loin que loin que mon haleine
soudain j'apparais dans une rue au nom d'apôtre
je ne veux pas me laisser enfermer
dans les gagnages du poème, piégé fou raide

mais que le poème soit le chemin des hommes

et du peu qu'il nous reste d'être fiers
laissez-moi donner la main à l'homme de peine
et amironner

Les lointains soleils carillonneurs du Haut-Abitibi
s'éloignent emmêles d'érosions
avec un ciel de ouananiche et de fin d'automne
ô loups des forêts de Grand-Remous
votre ronde pareille à ma folie
parmi les tendres bouleaux que la lune dénonce
dans la nuit semée de montagnes en éclats
de sol tracté d'éloignement
j'erre sous la pluie soudaine et qui voyage
la vie tiraillée qui grince dans les girouettes
homme croa-croa
toujours à renaître de ses clameurs découragées
sur cette maigre terre qui s'espace
les familles se désâment
et dans la douleur de nos dépossessions
temps bêcheur temps tellurique
j'en appelle aux arquebuses de l'aube
de toute ma force en bois debout

Cré bataclan des misères batèche
cré maudit raque de destine batèche
raque des amanchures des parlures et des sacrures
moi le raqué de partout batèche
nous les raqués de l'histoire batèche

Vous pouvez me bâillonner, m'enfermer
je crache sur votre argent en chien de fusil
sur vos polices et vos lois d'exception
je vous réponds non
je vous réponds, je recommence
je vous garroche mes volées de copeaux de haine
de désirs homicides
je vous magane, je vous use, je vous rends fous
je vous fais honte
vous ne m'aurez pas vous devrez m'abattre
avec ma tête de tocson, de nœud de bois, de souche
ma tête de semailles nouvelles
j'ai endurance, j'ai couenne et peu de barbiche
mon grand sexe claque
je me désinvestis de vous, je vous échappe
les sommeils bougent, ma poitrine résonne

j'ai retrouvé l'avenir

dimanche 12 décembre 2010

Dimanche vélo (5)

Petit film d'animation sur le vélo et la musique. À trop se laisser entraîner par le rythme....

samedi 11 décembre 2010

2 entrées pour le 250k sat. hebdo de ce soir

Ils s'appellent lebloffeur, deuxdepique, paymyuniversity. Il y en a même un qui s'appelle gobelet (comme dans gablais).
Par 2 fois je me suis assis à leurs tables cette semaine. C'était pas facile. 30 entrées pour plus de 400 combattants. Bataille féroce au royaume du hasard. Mis ma vie plusieurs fois en danger pendant les 3 heures que durait l'affrontement. Toujours à l'écoute de mon intuition, d'un minimum de technique et de chance j'ai passé au travers pour monter d'un étage dans la pyramide imaginaire de Loto-Québec. C'est quand même pas peu.
Ce soir 150 survivront sur 2500 invités. Me fais pas trop d'illusion. Je rencontre la crème des chanceux, bullshiteux et autres tricheurs du poker.

jeudi 9 décembre 2010

Wiki Leaks* pour moi c'est comme un gros suppôt zytoire...

...média-tic
enfoncé dans l'cul de l'opinion pubique
qui l'intoxe hic
pour lui faire crêrrre qu'il est fini le temps des pique-nique
Ouatche aoutte le roux l'eau con prêt soeur des lits berrent thé a cour

*on est pas loin des mots terroristes

mardi 7 décembre 2010

Du temps que j'travaillais su'a track....

Du temps que j'travaillais su'a track j'ai côtoyé toute sorte de monde: des bons gars, des osties d'lâches, des fait-ben, des licheux d'boss, des mémères, des gars fiab; mais des fifs, jamais! Du moins pas au début.

Difficile de pas aborder le sujet. On travaillait 10 jours d'affilée su'a track et, dans les premières années, on couchait 2 gars par chambre. Dépendamment des équipes on travaillait ensemble, on mangeait ensemble, on jouait au pool ou au ping-pong ensemble, on regardait les games de hockey ensemble, on partageait les mêmes douches les mêmes toilettes. Pas de véritable intimité.

Comme la majorité des travailleurs venait de mon village ou de la région j'avais pas à m'inquiéter: "les fifs ça vient d'en déhors" qu'on disait. Ça fait que quand un nouveau arrivait pis qu'y disait v'nir de Montréal ou d'la côte sud ben on y demandait toujours si y'était marié ou si y'avait une blonde. Anyway les étrangers étaient toujours suspects les premiers temps.

Pis un beau jour, j'me suis ramassé dans un camp où l'un des cuisiniers de la Crawley s'affichait ouvertement comme un homosexuel. Le matin il nous accueillait par des "Pis mon beau, c'est quoi que j'te sers à matin". Moi ça'm faisait rire pis ça'm mettait de bonne humeur mais y avait des gars qui aimaient pas ça pis qui chiâlait à la direction de la compagnie pour le faire clairer. J'ai pas voulu embarquer: c'était un ostie d'bon cook par rapport aux autres bouilleux qui nous faisaient à manger. Tant qu'à moé y avait beau coucher avec qui y voulait. Mais bon, c'est vrai qu'au début qu'être homo c'était mal vu pis qu'le gars risquait de trouver le temps long longtemps.

Peu à peu, des travailleurs se mirent à afficher ouvertement leur homosexualité. Parmi eux, plusieurs avec qui je m'entendais bien. Les temps changeaient. Moi aussi. J'allais être père. J'avais pu envie de c'te vie-là. J'avais envie d'être à la maison à tous les soirs.

Moi et J-M jouant aux tapettes dans le canyon

dimanche 5 décembre 2010

Dimanche vélo (4)


Je viens de terminer la lecture de "Rouler au coeur du monde". Il s'agit du récit de voyage en vélo autour du monde de René Ouellet. Pas le "pas fin" dans l'émission Virginie mais d'un Matanais qui décide, à 50 ans, de lever le fly pour un voyage qui se veut intérieur mais dans la rencontre des autres, ces autres qui vivent dans les 60 pays visités et dans lesquels il retrouve de la solidarité et de la bonté à son égard et qui n'ont rien à voir avec l'image de barbares et de grands méchants loups souvent véhiculée par les médias.

Durant ces 5 ans à pédaler autour du monde, René Ouellet a posé pied à terre pour des périodes plus ou moins longues soit pour travailler (et oui faut des sous pour voyager si longtemps), soit par maladie, soit simplement se reposer.
Accessoirement il se faisait un devoir de fouler les points géographiques extrêmes de chacun des continents visités: Ushuaia, Cap Nord, Slope Point etc...

Être seul dans la vie, je crois sincèrement que c'est le genre de voyage que je serais capable de réaliser.

En attendant j'vais me contenter de planifier une sortie vélocipédique de quelques mois l'été prochain (en espérant ne pas me casser une jambe entre-temps).

mardi 30 novembre 2010

Du temps que j'travaillais su'a track....

C'était à l'hiver '78. Ça faisait 2 ans que j'travaillais pour la compagnie et mon ancienneté me permettait de travailler su'a track au mont Wright à 260 milles au nord de mon village.
Fallait payer $50. par mois pour notre chambre pis les timbres de la compagnie payaient même pas au complet les menus du jour du restaurant à Fermont.
Ça fait qu'on a décidé de faire la grève pour avoir les mêmes avantages que les autres travailleurs qui restaient dans les camps le long de la voie ferrée. L'état-major du syndicat avait monté nous convaincre de pas faire de vagues, que c'était bientôt le renouvellement de la convention pis blablabla....
On s'est présenté sur la job pis on a refusé de travailler. Ça pas été long que le surintendant a descendu de son bureau, nous a menacé. Sur les 11 gars on a été 9 qui ont pas bougé, les 2 autres ont chié su'l baku. "Vous autres vous êtes clairés. Allez ramasser vos guenilles en ville, vous descendez su'l freight."
J'm'en crissais pas mal. Y avait d'l'ouvrage en sacrament ces années-là su'a Côte-Nord.
Me suis ramassé pour une multinationale américaine qui faisait de la surveillance sur le chantier de Rayonner-ITT pis à l'usine de Sidbec-Normines. J'aimais pas ça. j'ai lâché au bout de 3 jours.
J'ai rentré pour Sidbec-Normines. L'enfer. Passé des jours pis des nuites à pousser de la boulette de fer avec une hose à pompier dans l'fond de l'usine. Le bruit, pas d'fenêtre, j'voyais jamais le soleil, la poussière qui rendait mes cheveux comme d'la laine s.o.s, la baignoire qui virait au rouge toutes les fois que j'prenais ma douche.
Pendant c'temps-là mes chums d'la compagnie ont tombé en grève une couple de mois. Un bon soir, le président du syndicat m'appelle à mon apparte: "Le contrat avec la compagnie est règlé pis on a réussi à te réembaucher toé pis les autres du mont-Wright. T'es-tu intéressé?" qui dit l'Jean-Guy. Tu parles....

Moi sur un 9-80 dans la back track de Jig à 145 milles au nord de mon village

lundi 29 novembre 2010

Retour d'ascenseur

Comme dans la politique et pour les tinamis des maires et conseillers des petits et gros villages.
Comme il s'est foutu dans ma liste de membres (oups! pas de connotation sexuelle svp)...

dimanche 28 novembre 2010

Dimanche vélo (3)

60 cycles, Jean-Claude Labrecque 1965.
Trouvé sur le site de l'ONF ce court métrage de type documentaire sur le Tour cycliste du St-Laurent.
Personnellement j'ai très peu d'expérience de rouler en peloton. Ça se résume à quelques jours à un Tour de la Gaspésie organisé aux 2 ans pour ramasser des fonds pour l'Association du cancer de l'est du Québec. Comme je suis plus cyclotouriste je n'ai pas répété l'expérience. Ça ne m'empêche d'éprouver une certaine admiration pour ces cyclistes de performance.
Pour les amateurs de vélo et même ceux qui ne le sont pas:
un documentaire d'une quinzaine de minutes avec de très belles images accompagnées d'une musique "ben d'adon". Avec tout le talent du cinéaste Jean-claude Labrecque...

samedi 27 novembre 2010

En avant ...une autre fois peut-être...

N'eut été du mauvais temps et d'une Marjo toujours en convalescence et craintive de reprendre la route, nous aurions descendu à 7-Iles hier pour voir et entendre Ève Cournoyer qui était de passage dans la région .

dimanche 21 novembre 2010

Dimanche vélo (2)

Rantanplan au Tour de France....

vendredi 19 novembre 2010

J' hi-ver-ne

Me suis fait plaisir. Devrais être bon pour faire un boutte. Au moins jusqu'au printemps.

jeudi 18 novembre 2010

Spectacle Vincent Vallières


Même pour les artistes populaires, j'achète mes billets de spectacle à la dernière minute et souvent il n'en reste plus. Grâce à Jacksss et à son fils Jipé, qui était de la première partie du spectacle de Vincent Vallières, nous avons ma femme et moi, passé une très belle soirée. Merci.
Sur la photo: André, Vincent, Jipé et Gasse

mardi 16 novembre 2010

Nissan...le gros bon sens. Vraiment ?

La campagne publicitaire du constructeur automobile axée sur "le gros bon sens" n'a eu aucun impact sur l'achat récent d'un modèle Sentra. Même que....
Toujours est-il que j'ai cherché le "gros bon sens" quand j'ai eu à rabattre le pare-soleil et que celui-ci accroche sur le miroir du pare-brise trop long, rendant hasardeux son utilisation.....
Ensuite la voiture possède plusieurs petits coffres de rangement. Il y en a un justement au-dessus du lecteur de Cd. Endroit idéal pour ranger les disques. Misère ! Il manque quelques centimètres pour pouvoir refermer le panneau....
Déjà que ce que sous-entendait la publicité du "gros bon sens" m'agaçait....

samedi 13 novembre 2010

Victor de Jean François Lessard

Vu le clip une première fois dans le train de nuit de Jack. J'ai assez aimé pour m'acheter le cd.
Gaver ma mémoire de ces propos clipés avant qu'ils ne disparaissent derrière le mur de la censure qui s'érige un peu plus tous les jours. Bientôt les mots seront terroristes.

vendredi 12 novembre 2010

Du temps que j'travaillais su'a track....

Il est beaucoup question ces temps-ci de mafia, de construction. Sur la track dans les années '80, la compagnie faisait venir un entrepreneur italien qui soudait les rails ensemble. Genre de soudure thermique qui éliminait l'utilisation d'ankle bars (éclisses) et par le fait même donnait des joints qui cognaient moins. Vous savez le fameux toc-e-toc que font les roues des wagons quand elles passent sur ces joints.
Pendant quelques saisons j'ai été opérateur de motor-car (draisine) pour ces Italiens. En plus de les aider dans leur travail c'est moi qui prenait les permis pour l'occupation de la voie. D'un côté y avait la compagnie qui ne voulait pas qu'on retarde les trains de minerai, de l'autre y avait les Italiens qui voulaient faire le maximum de soudures.
J'ai jamais eu de "problème" avec eux. Ils étaient courtois et affables. Peut-être parce que je faisais ma job. That's it, that's all.
Si par malheur, nous rations une soudure et devions la reprendre ou ne respections pas le temps qui nous était alloué pour occuper la track, ce qui retardait parfois un train, le dispatcher (régulateur de train) se reprenait de belle façon en nous envoyant en "pénitence" dans la back track d'une station à proximité ou sur un set-off et il nous "oubliait" là pour plusieurs heures...... Ça aussi les Italiens l'avaient compris.

*Toutes les photos utilisées pour ce thème font partie de ma collection personnelle

jeudi 11 novembre 2010

Conférence de Pierre Lavoie

Pour ceux et celles qui ne le connaîtraient pas, Pierre Lavoie est un athlète québécois de haut niveau qui a été couronné 3 fois champion du Ironman d' Hawaï. C'est aussi un père de famille qui a été marqué par la mort de 2 de ses enfants décédés en bas âge d'acidose lactique.
Il participe à de nombreuses activités en plus de donner des conférences dans les écoles et pour certaines corporations.
Quand j'ai su qu'il viendrait donner une conférence dans mon village j'étais partagé entre l'envie d'aller l'entendre raconter son expérience d'athlète mais j'avais en mémoire son Grand Défi Pierre Lavoie, qui consistait à parcourir 1000 km. en vélo en 40 heures et qui avait été beaucoup médiatisé. Un peu trop à mon goût, surtout que le logo d'une grosse aluminerie était tellement omniprésent que les reportages sur l'événement m'avait laissé un arrière-goût d'info-pub.
J'avais complètement oublié sa visite au village en me rendant chez ma fille hier soir. En arrivant chez-elle, mademoiselle, qui oeuvre dans l'éducation, s'en allait assister à la dite conférence. Croyant que ça ferait du bien au moral de Marjo, nous nous y sommes présentés.
J'ai été agréablement surpris de constater que l'hôte de cette invitation, qui était mon ancien employeur, s'est fait fort discret laissant toute la place à Pierre Lavoie.
Sa conférence portait beaucoup sur l'engagement que doit avoir les adultes, parents, professeurs sur la santé de nos jeunes. Il nous a rappelé que le budget de la santé du Québec avait été augmenté de 2% cette année grâce entre autres à des coupures de 4% dans l'éducation.!???!!&/
Il nous a aussi rappelé qu'il fallait cesser de toujours se fier à l'aide du gouvernement et que nous pouvions facilement améliorer la santé des jeunes principalement grâce à une bonne alimentation, faire du sport et éviter de fumer.
Des choses si simples et pourtant.... le taux d'obésité chez les enfants québécois explose, les jeunes décrochent dans l'indifférence presque généralisée de la population. Heureusement il y a aussi des parents, des éducateurs qui prennent conscience de cela et qui tentent de faire bouger les choses. Y a même des papis qui vont à la piscine avec leur petit-fils une fois par semaine :-))
Finalement une conférence intéressante.

mercredi 10 novembre 2010

Du temps que j'travaillais su'a track....

J'sortais du bureau d'embauche d'la compagnie quand J. passait en char. Y était tout fier de me montrer sa corvette. Moé j'étais tout content d'y dire que j'avais été engagé. Y me d'mande si je veux monter avec lui au lac St-Jean. J'commence pas pour la compagnie avant lundi ça fait que j'dis oui. Pas tant pour sortir en corvette que de pas annoncer tu-suite la nouvelle à chenous.
"Ouais mais j'ai un peu d'poudre à vendre là-bas"
"Pas grave. Moé chu's pas pressé de dire à mes parents que j'lâche le cegep."
J'avais gardé la clé de l'apparte à Jonquière où j'étudiais ça fait que j'y propose de passer par là, que je connaissais aussi quelques spots pour son stock.
L'Hôtel Pierre ça vous dit quelque chose ? Le Buck ? Une plotte qui s'frotte su un cadre de porte ? Plume Latraverse ? Bon... c'est là.
Ça fait pas 5 minutes qu'on est dans la place qu'un quêteux de bar s'invite à not' table. Parle, parle, jase, jase, on fini par aller tirer une puff aux toilettes. Y est tout content.
"Ça fait 2 jours qu'y a pu de dope en ville man" qu'y nous dit.
"Tiens, gâ'don ça toé. Ça tombe ben" dit J.
Ça pas été long qu'la meute s'est pointé. On monte en haut.
Y avait 3 gars dans chambre. Les meubles étaient dépareillés, pis l'tapis sentait le fond d'tonne. Entre les lits y avait une table avec l'kit de balance dessus. Moé j'reste su'l bord d'la porte pis J. va s'assire avec les 3 autres su'l lit. Ça parle, ça fume, moé j'passe mon tour. J'ai jusse hâte d'aller faire la tournée des bars de la St-Dominique. D'aller er'vouère les gars pis les filles que j'connais.
Ça fait un boutte que ça déconne dans pièce pis les gars arrêtent pas d'piger dans l'sac de J. Ça cogne à porte. Encore 2 autres gars. Moé j'commence à trouver qu'ça va faire, pis j'le dis. Y a comme une tension qui s'installe.
"Aboutis, parce que moé j'décrisse" que j'lance à J.
On a passé la soirée à s'astiner moé pis J. Ça fait qu'on est parti chacun de son bord (chacun dans son bar). Le lendemain matin comme j'avais pas de nouvelles de J. j'm'installe pour faire du pouce. Ça pogne pas. Au loin, pointe le nez d'une corvette. S'tie qu'chus content.





mardi 9 novembre 2010

VLB pouvait pas gagner le prix Décembre on...

...est en novembre. Qu'importe. Ce matin j'étais à 7-Iles à fouiller dans une librairie ( j'enlève le i et ça devient fantasme). Au moment de sortir j'entendis la nouvelle à la radio. Près de la porte, tout en haut du présentoir, la romancerie de VLB "Monsieur de Voltaire". Mon côté ésotérique y a vu un signe. Un de plus dans ma bibliothèque.

lundi 8 novembre 2010

Du temps que j'travaillais su'a track....

Able, Baker, Charles, Dog, Éva, Fox.... vous comprenez le principe. Les stations de chemin de fer permettent le croisement de trains et aux équipes de l'entretien de la voie ferrée de se "clairer". En plus, on retrouve des camps plus ou moins permanents à quelques-unes de ces stations.
Item était réputé pour la bonne bouffe, les games de bluff pis la pêche avec des truites grosses comme ça. Sauf qu'avant de pêcher des truites grosses comme ça, fallait d'abord passer devant l'immense trou qui servait au campement de dépotoir à ciel ouvert et qui était fréquenté en permanence par quelques Yogis mais bon, après 2-3 fois à se croiser ça devenait moins épeurant.
Comme y avait pas de trail pour se rendre au lac fallait marcher le plus drette possible dans le bois une cinquantaine de minutes. De un la ligne droite est le chemin le plus court et de deux si tu te déplaces en ligne droite tu tournes pas en rond et t'as moins de chance de te perdre en forêt.
L'un de ces soirs de pêche, ça mordait tellement que j'ai jamais eu connaissance que les gars qui m'accompagnaient avaient levé le fly. C'est en voyant le soleil disparaître derrière la montagne en face de moi que j'ai réalisé que je serai jamais de retour au campement avant la noirceur. J'ai beau partir du lac en courant au bout de 10 minutes c'est déjà la pénombre. Me barre les pieds 2-3 fois sur des souches, comme je suis en sueurs les lunettes ervolent à chaque fois que je tombe. Fait vraiment noir. Chus pas gros dans mes souliers. Surtout ne pas paniquer que j'me dis, me redis et redis encore et toujours. Marcher le plus drette possible, le bruit de cascades du gros ruisseau à ma gauche pis la track drette devant.
Comme j'en étais rendu à faire plein de promesses dans ma tête, j'entends le bruit d'un train. Tabarnak! Chus sauvé.
Me suis assis su'l bord de la track pis j'me suis allumé une cigarette. Y avait beau me rester quelques kilomètres de marche pour me rendre au camp, être 10 heures du soir pis faire noir comme chez l'diable y avait pu rien qui pressait pis qui m'faisait peur. Pas même l'obligation de repasser devant le garde-manger des gros nounours.

En complément de programme

dimanche 7 novembre 2010

Du temps que j'travaillais su'a track à maintenance of way

J'ai passé une partie de ma vie dans des camps le long de la voie ferrée en tant qu'opérateur à l'entretien de la voie ferrée d'une compagnie qui exploitait une mine de fer à 260 milles au nord de P-C.
Du printemps à l'automne je travaillais surtout dans les extra-gang n'ayant pas assez d'ancienneté pour être bien pépère sur une équipe de section ( 4 travailleurs + un contremaître).
Sur les extra-gangs (rail gang, tie gang, gage gang etc...)nous étions une 40aine de travailleurs et ce n'est que lorsque nous avons réussi à placer des hommes à nous à la tête de notre syndicat que nous avons cessé d'être 2 par chambre et avoir un horaire de 8 jours de travail de 10 heures et de 6 jours de congé au lieu du 10 jours de 8 heures pour 4 jours de congé. Tant qu'à être dans le bois, loin de la maison, c'était aussi bien de travailler un max pour un max de congé.
Sur les photos, il s'agit de la "ties gang". Pour éviter de payer du temps supplémentaires et pour travailler un maximum de temps, la compagnie nous déplaçait en hélicoptère Bell 212 matin et soir lorsque notre lieu de travail était éloigné du camp.
J'oublierai jamais cette époque.


Un peu de vélo... (1)

... question de justifier le titre de ce blog et d'égayer un tant soit peu ce dimanche.
Ramassé sur le site de Vélocia:

vendredi 5 novembre 2010

Bo Tat Thich Quang Duc 11 juin 1963

L'image du moine s'immolant par le feu a marqué mon imaginaire d'enfant. Quelques mois plus tard il y eut celle en rafale de l'assassinat de John F. Kennedy. Je découvrais un monde étranger à Pépinot et Capucine avant même d'avoir atteint l'âge de raison.

mardi 2 novembre 2010

Restants de l'autre gala...

Quelques grappillons du festin d'hier soir à la tivi.... d'abord Navet Confit auquel je m'étais intéressé il y a quelque temps et qui m'avait laissé sur mon appétit. Faut croire que je n'étais pas prêt ou disposé à écouter leur musique puisque j'ai bien l'intention d'ajouter leur dernier CD à ma récolte d'automne après avoir découvert "Denise" sur tontube.
Aussi, Carlos Placeres, question de garder bien ouverte la veine de la diversité et de la nouveauté musicale pour faire contrepoids aux tubes nostalgiques d'une autre époque qui ressurgissent si souvent, chez-moi, en vieillissant. En plus, ça donne le goût de danser.... :-)



dimanche 31 octobre 2010

Z'avez une citrouille ?

Photo tirée de mon album. Marjo cherche une citrouille dans un jardin aux Éboulements (automne 2006).

samedi 30 octobre 2010

C'est l'Hallowen, c'est le temps de faire peur au monde

Ici
ici
et là:


Bref survol de la sémantique du premier message:
explosifs, colis piégés, alerte mondiale, menaces terroristes, Al-Quaida, explosifs, attentats, Al-Quaida, explosif très puissant, dispositif de détonation, groupes terroristes, Al-Quaida, matériel explosif, bombe, Al-Quaida, source d'inquiétude, attentat raté, explosif, mettre feu, explosifs, Al-Quaida, attentat, tué, Al-Quaida, attentats, cibles étrangères, terrorisme, Al-Quaida, alerte, éventuelle menace terroriste, menace, étudier d'urgence de nouvelles mesures de sécurité..... et tout ça dans un article de quelques centaines de mots.
La table est mise....

mercredi 27 octobre 2010

Pour Lucie, Benne, Pat, Sylvie, Maurice, Korsakoff pis Émile....

Me suis bien amusé en votre compagnie, bécots à Sandra.

Les 3 cyclistes tués à Rougemont....aucune accusation

Beau travail de la coroner (sarcasme). Même en tant que cycliste il n'est pas question pour moi de crier vengeance mais je m'attendais quand même pas à une totale absolution du chauffard. Sacrament ! Aucune responsabilité. Il n'a été nulle part question que les cyclistes aient fait une quelconque fausse manoeuvre alors comment le conducteur a=t=il pu happer 5 cyclistes dont 3 mortellement....
Patrick Lagacé en parle ici

lundi 25 octobre 2010

Un ti bec avec ça

....quand on en aura moins devant qu'on en a maintenant..... on va s'aimer encore.

S'tie ses billets sont tous vendus pour le spectacle du 18 nov. au Graffiti de P-C. Vais devoir descendre à 7-Iles.

vendredi 22 octobre 2010

Vendredi bibittes

L'araignée maternelle, castratrice et protectrice de Louise Bourgeois.
Photo de Marjo sous l'araignée exposée au MBA d'Ottawa en juin 2007 lors de notre traversée du Québec en vélo (Hull/Natashquan). On avait aussi visité l'exposition de Renoir : cela ne m'avait pas impressionné (!) sauf le prix d'entrée mais bon je ne suis un fana de peinture.

Les fourmis de Leloup

jeudi 21 octobre 2010

Questionnement...

L'état-major de l'armée canadienne peut bien demander aux médias de cesser d'affubler le titre de colonel à l'abo-minable Russel Williams je me demande comment cette pourriture à pu occuper un poste si important dans l'armée.
Quand je pense que malgré le manque de main-d'oeuvre dans ma région, des entreprises comme l'aluminerie Alouette et la minière Arcelor Mittal font passer des tests psycho-métrique à leurs postulants pour des emplois de cols bleus et que j'ai dû moi-même accepter, lors d'une entrevue pour une job de CONCIERGE dans une grande entreprise d'entretien ménager, que la sq et la multinationale de la sécurité Garda enquête sur moi.
M'est d'avis qu'il y a sûrement d'autres squelettes dans le placard de bien d'autres institutions canadiennes et québécoises ce qui expliqueraient peut-être la corruption généralisée de nos gouvernements.....

mardi 19 octobre 2010

S'tie d'gouvernement sale * et vendu **

*
**



Peuple à la mer
À la merci des courants
Qui n'est pas au courant
Dont la langue à vau-l'eau
Navigue entre deux eaux
Dont la culture dérive au large des rives
D'un incontinent mercantile
Quand il S'agit de s'agiter sache
Que les Loco Locass occupent la place
Jacassent avec audace et cassent la glace
En dénonçant la menace
Qui sévit sur la masse
C'est assez sérieux
Plutôt pernicieux
On croirait au complot tacite de la nation
Car aucun ne s'indigne de la situation
Dans la symphonie multiculturelle de Trudeau son rêve était beau
La voix francophone est noyée sous le son du sax Anglo-saxon
-Tabarnak 'sont 300 millions « Pendant qu'un
Néo-Québécois de souche se tire une bûche
Un autre Anglo Klaxon sac' son camp »
Notre syntaxe est en voie d'extinction
Minée Contaminée Déterminée
Par Shakespeare et ses sbires
Y' a pas d'quoi rire
Car j'ai malamalangue
À court de discours
Je me dis cours toujours
Tour et nuit aucune dichotomie
C'est la grande noirceur qui sévit
C'est vite dit Précis Concis
Bref : mon pays est loin de la Laconie
Honnie, bannie, c'est comme chercher Charlie
Où est ma langue ? Où est mon esprit?
Où suis-je? Qui suis-je? Où vais-je? Où vis-je?
L'insidieuse érosion du langage et ses suites me terrifient
Je suis l'homme calcaire en beau calvaire
Devant les assauts séculaires d'une mer qui me sape les pieds
Y' m' pogne des fois des envies d'hermétisme à l'extrême
Une néo-nipponnerie
Une genre de juiverie
Mais j'vivrais mal d'être jugé lepéniste
N'empêche qu'au bouche-à-bouche
Ma langue mal embouchée couche
Avec le butcher
J'en embrasse large mais je couche
Mes mots pour 7 millions de cocus sans colonne verbale
Avale mon venin mollusque, suce jusqu'
À ce que t'en tire un antidote
Qui dotera ta glotte
Pour le french universel
J'ai rien contre l'orgie romaine, man
Mais j'ramonne personne en franglais
C'est pas vrai ou faux
Je m'en fous
Mon parti est pris
Tu l'auras compris
Ma rage contre la machine est une mutinerie contre le mutisme
Ce séisme tranquille
Je m'infiltre, effronté
Forcé de fitter dans la foulée de ces fous paroliers
Qui mettent flamberge au vent
À tout moment
Pour défendre leur langue
Avant qu'exagérément exsangue
Elle pende Comme une sorte
De langue morte (Langue d'Oc) OK
Je te l'concède
On est un peu cons et on cède
Nous aussi à la tentation
De parsemer not' tchatche locass
Du langage des fat ass
Un petit cool par-ci, beat par là
Whatever man, we speak like we ...
« Speak white » Wouanh!
J'ai la voix blanche à trop m'être tu
au silence Blanches négresses et nègres blancs
Nos mots sont des balles à blanc Pan!
Beaucoup de bruit pour rien car le lendemain
JE ME SOUVIENS de rien
Aphasie, avachi Chie dans son froc de french frog
Vagissant piternellement
Le Québec de lièvre n'en finit pas de naître... pas
Ceux qui tracèrent la trachée d'une voix
Qui n'a pas la portée d'un crachat
J' mâche pas mes mots
C'est pas d' la mash potato
Sache que les Loco Locass
Sont des koubrass qui causent et qui haranguent
Ce qui leur cause des mots sur le bout de la langue
Tous et toutes, professeurs, citoyens
Animateurs de Musique Plus et politiciens
Je nous accuse au tribunal de la conscience
D'avoir immolé le français sur l'autel de l'indifférence
Malgré que le combat soit perdu d'avance
Même en France Nous défendons notre patrie contre l'anglosphyxie
Tel que le firent les Phrygiens face à l'Empire Romain
Nous avons pris le maquis linguistique
Et opposons à l'Amérique une résistance lyrique
Notre tactique est unique et consiste en la verbalistique
Nous faisons flèche de tout mot
Nos arbalettres envoient des carreaux lexicaux
Au macrophone, les Loco détonnent
Et proposent, entre autres choses
Une prose qui ose et qui désankylose
Si texturé soit-il
Ton texte doit expliquer le contexte de ton cortex car
Sans sens le son n'est que sensation
Mais sans son le sens est sans action

dimanche 17 octobre 2010

Pour en finir avec l'accident de voiture de Marjo...


"Y avait sûrement un ange au-dessus d'elle c'te journée-là", m'a dit la femme. Seules paroles bienvenues de ce couple de pègreux qui ont accepté à contre-coeur que je prenne des clichés de la voiture accidentée et qui refusaient obstinément que je tente de récupérer la sacoche de ma femme dans l'amas de ferraille, en plus de me bourrer de menteries quand au coût et au nombre de remorquages effectués. Mais bon, j'avais d'autres préoccupations.

Convalescence = bons et mauvais jours

L'enquête policière se poursuit...

jeudi 14 octobre 2010

Exit la marchette, Hugo reprend du service



Je ne suis pas surpris de le voir quitter son sombre sous-sol pour apporter à nouveau son soutien. Quand même ! Moins j'le vois ce satané bâton, mieux nous nous portons Marjo et moi.

mardi 12 octobre 2010

Ben coudon....


Nous retournions à la maison après la ronne de commissions à Sept-Iles. Ça faisait un moment que Marjo avait retiré le cellophane du livre de Sandra Gordon et le feuilletait.
- Pis ?
- Tu viens de le perdre! Tu te trouveras un autre livre en attendant que je lise celui-là....

lundi 11 octobre 2010

Vue automnale


Le thème du mois d'octobre à Défifoto
était fenêtre.
Ayant peu d'ouverture à la création artistique ces temps-ci pour y participer, j'ai fouillé dans mon album. Photo prise dans la cuisine d'un chalet loué à la Malbaie en octobre 2006.
Ce séjour dans la région de Charlevoix se voulait une manière de célébrer symboliquement ma cessation d'emploi d'avec "la compagnie" après 30 années de loyaux services :-))
Fuck liberté 55 et vive liberté 49. Les jobines ont compensé, compensent et compenseront, au gré de mon bon vouloir, à l'agrément de mon confort. Pis un cyclotouriste dans l'âme n'a pas de grands besoins autres que ceux qui lui permettent d'enfourcher sa bécane de temps en temps....

mercredi 6 octobre 2010

Mille mercis...

...vos bons mots ont adouci certaines aspérités laissés par le sort dernièrement. Ma battante devrait avoir son congé de l'hôpital demain.
C'est une belle journée
Ne la laisse pas s'échapper
C'est une belle journée

dimanche 3 octobre 2010

J'émerge

Les mots me manquent. La nouvelle est ici. C'est arrivé mardi passé. La personne gravement blessée c'était Marjo. Cet après-midi, pour la première fois en 6 jours, je sortais confiant de l'hôpital.

mardi 28 septembre 2010

Quand j'dis que chus un gars d'la Côte-Nord...

Schefferville 1958, moi sur le capot de la voiture avec mon père

On monte à Fermont par la route 389 à l'est de Baie-Comeau. En 1986 la circulation automobile passait directement sur le barrage de Manic V. Complètement à gauche sur la photo, un autobus. Aujourd'hui la route passe au pied du barrage et c'est tout aussi impressionnant.

Derrière moi le lac Daviault et Fermont c'était en 1996


Pour en savoir plus sur Fermont y a l'ami blogueur Jackss qui en parle abondamment ici.

lundi 27 septembre 2010

De deux de pique à tdc**

Me suis d'abord amusé à voir si j'étais favorisé par le sort. Coup de bol, j'ai gagné quelques parties. Me suis alors mis à penser que la chance n'avait rien à voir là-dedans, que si je gagnais c'était parce que j'étais un élu, que c'était moi qui influençais le destin. Les mises ont monté, les abattages de cartes multipliés, l'argent à manquer.
J'ai finalement trouvé la formule magique: "Merci de me faire confiance. Vous ne le regretterez pas." Depuis que je suis conseiller financier je joue au poker à tous les jours et je mène la grosse vie sale.
*pondu entre 2 games de sit & go à 100 piasses de sur le site de full tilt poker.....

**fiction

un classique en rapport avec le sujet

dimanche 26 septembre 2010

Les autres "corpuscules de Krause" version adulte

Il y a le livre Les corpuscules de Krause de Sandra Gordon (que je vais me procurer) et il y a les autres, les récepteurs sensoriels qui sont responsables de l'agréable sensation de "froid" sur le gland lors de l'utilisation de pâte à dents pendant une fellation.
Bon dimanche :-)))

jeudi 23 septembre 2010

Folk au féminin

Lisa Leblanc, acadienne lauréate du dernier festival de la chanson de Granby.
Dans la lignée des Adamus, Capitaine Nô, Faulkner etc....

vendredi 17 septembre 2010

Grand-papa bis

Ma tribu compte un membre de plus. Quand même trop tôt pour me traiter de patriarche à vélo.

vendredi 3 septembre 2010

Échos de gym (10)

Après 5 mois d'une activité physique fort limitée (fracture du tibia et du péroné) et quelques sessions récentes et sans grande conviction à la salle de "d'gym", me suis tapé ce matin une heure de "cardio" durant laquelle ma production de sérotine fut telle que j'ai quitté le lieu-dit dans un état euphorique que je n'avais pas ressenti depuis longtemps. Souvenirs retrouvés.

vendredi 20 août 2010

Bia et Yves Desrosiers

Parce que j'avais assisté à leur spectacle donné dimanche dernier au Graffiti de Port-Cartier et que j'avais aimé ce tour du monde langoureux voici leur clip promo:

mercredi 18 août 2010

Fiston, petit-fils et les dents de la mer

Requin qui s'est retrouvé dans les filets du beau-frère la semaine dernière.
Mes vedettes à 1:29 du reportage ici

lundi 9 août 2010

Bienvenue dans le Nouveau Monde petit-fils

Je refuse de prendre partie sur la seule base de la richesse créée.
Je ne vois qu'un pauvre type qui s'est fait expulser de chez lui parce qu'on en voulait à son sous-sol.
Ailleurs, on aurait sorti les AK de part et d'autres. Ici la "justice" d'un côté et la résignation de l'autre ont fait la job. "Ils" appellent ça la civilisation. Heureux Nouveau Monde. :-(



Une 2ième platée....plus québécoise....plus premier degré

vendredi 6 août 2010

Les bonshommes du centre d'achats

Sont là, en paquet de 5-6 près de la porte d'entrée du centre commercial. Ça fume, ça parle fort. Ça met mal à l'aise les bonnes femmes qui doivent les contourner avec leur panier d'épicerie, ça porte des commentaires sur tout et, bien cachés derrière la force du nombre, ça laisse aller leurs préjugés:
-Les Indiens c'est toute une gang de braconniers. Nous autres, on respecte la loi. HÉÉÉ... Blais kossé tu fais ? Ça fait longtemps qu'on t'a pas vu par icitte....
-Devine Ducon.
*********************************************
Suis passé au centre commercial pour acheter un gâteau pour la fête de mon père. Les soupers familiaux s'espacent, les raisons se multiplient, chacun vaque dans son univers pis on n'a même pas l'excuse de l'éloignement. C'est plate mais c'est comme ça.
*********************************************
Accessoirement:

mardi 3 août 2010

Complément de programme - Chti Power ;-)

Genre façon clin d'oeil, t'sé rapport à elle et à lui

lundi 26 juillet 2010

Plogue: Christian Mistral chez Patrick Lagacé

Je n'ai pas lu toute la pièce, je dis. Par paresse, j'avoue.
Ça ne m'empêche pas d'être content pour lui.
En plus de me botter le derrière pour que j'y retourne, ce que je m'étais d'ailleurs dit après un début de lecture de la pièce "Le choix" trop matinal, y aura fallu ce texte de P.Lagacé pour me le rappeler.

Le texte est ici.

dimanche 25 juillet 2010

Fais ce que dois

Des médias, le quotidien Le Devoir est mon préféré. J'aime particulièrement l'édition de la fin de semaine avec ses cahiers Plaisirs, Perspectives et Culture.

J'aime encore plus ce journal quand il y est question de ma région. L'un de ses nombreux et talentueux journalistes, pigistes ou chroniqueurs, Louis Hamelin, était à Sept-Iles et Natashquan dernièrement.
Dommage que son texte sur internet soit verrouillé. J'aurais bien aimé vous le partager.

********************************

Le fondateur du journal Le Devoir, Henri Bourassa, écrivait ceci il y a très longtemps:

«Fais ce que dois»! Cette devise, telle un coup de fouet, fait partie intégrante de l'en-tête d'un nouveau journal quotidien de l'après-midi, publié à Montréal, en ce lundi 10 janvier 1910. Son directeur est Henri Bourassa.

Titre étonnant que ce «Fais ce que dois». Henri Bourassa le sait. «La notion du devoir public est tellement affaiblie que le nom même sonne étrangement à beaucoup d'oreilles honnêtes... Cet étonnement et ces rires nous confirment dans la pensée que notre oeuvre est urgente et le nom bien choisi.»

Me semble qu'aujourd'hui en 2010, la notion de devoir public est toujours aussi affaiblie....

*************************************

Bon dimanche gang

jeudi 22 juillet 2010

Le secret de Tahuilc - Marc de Smedt

Je viens de terminer la lecture de cette bande dessinée achetée 1 écu à la bouquinerie du Vieux-Quai de Seven-Isles.
Les mots au service du dessin ou l'inverse ou un parfait équilibre entre les deux?
Qu'importe les dessinateurs ont toute mon admiration.
Le secret de Tahuilc est un hymne à la vie, au moment présent, à la nature qui nous entoure. Ça n'a rien à voir avec les Sam Bot que je lisais dans les camps le long de la voie ferrée du temps que j'étais jeunesse. :-)
Pas de cases mais de beaux grands dessins sur 2 pages accompagnés du récit de l'enseignement du chaman du village et son jeune disciple. Un album de 80 pages.
Les faux-monnayeurs de André Gide et La duchesse et le roturier de Michel Tremblay attendront les possibles jours de pluie. Le beau temps et une cheville plus vigoureuse m'inspirent plus à pédaler qu'à lire.

mardi 20 juillet 2010

Les enfants du bon Dieu - Antoine Blondin

Qu'il eût été une lecture facile pour moi aurait été quelque chose de détonnant (si, si dans le sens de détonner).
D'abord en tant que lecteur québécois les nombreuses références du personnage principal, Julien Perrin professeur, à l'histoire de l'Europe et en particulier celui de la France, m'agaça parce que je ne pouvais saisir toutes les interprétations que ce dernier apportait à l'enseignement de cette matière aujourd'hui disparue du catalogue scolaire d'ici.
Ensuite les temps de verbe utilisés par l'auteur, beaucoup de passés simples, et le rythme de l'action n'étaient pas sans me rappeler Marcel Proust et son écriture particulière.
J'ai donc failli abandonner la lecture après une trentaine de pages mais bon, comme il s'agissait tout de même d'un auteur qui mérite respect j'ai continué de suivre l'histoire de ce professeur d'histoire partagé entre l'amour pour sa femme bourgeoise et celui pour une ancienne flamme, une princesse allemande, qui refait surface. L'action se passant vers la fin de la 2ième guerre mondiale.
Même si les histoires d'amour en littérature ne sont pas mon genre de lecture préféré, j'en suis ressorti avec une meilleure connaissance des mœurs de l'époque et j'ai pu apprécier le travail et le talent de l'auteur par la qualité de son oeuvre qui a réussi à m'intéresser et à me faire oublier qu'au lieu d'être sur mon vélo quelque part à Terre-Neuve ou en Abitibi comme il était prévu, il peut être agréable de lire au soleil sur le patio.....

Pour renchausser le tout......

dimanche 18 juillet 2010

C'est le temps de nous séparer


Nous avons passé du bon temps ensemble. T'étais toujours là quand j'en avais besoin, à me soutenir, à guider mes pas.
Malheureusement plus les jours passaient et moins je comprenais ce qui nous liait. Notre relation devenait superficielle, tu n'étais plus pour moi qu'un trophée de chasse que je rapportais d'un safari, une blessure de guerre que j'exhibais fièrement dans nos rares sorties au village, au mieux t'étais devenu une décoration que la vie m'offrait pour me rappeler la fragilité de mon existence dans ce monde.

Pour enrubanner le tout:

vendredi 16 juillet 2010

L'astragale-Albertine Sarrazin

Je viens de terminer la lecture de "L'astragale". Le roman de Albertine Sarrazin se lit très bien, sur la patio comme à la plage et l'argot décrivant le milieu des truands est facile à comprendre et rappellera à la mémoire l'ambiance des bons vieux films de gangsters des années 70 avec les Lino Ventura, Paul Merisse et autres voyous du cinéma français.
L'intrigue
Anne saute le mur de la prison et se brise la cheville. Julien, qui passait par là, lui vient en aide. De planque en planque, l'évadée tombera amoureuse de son sauveur, un truand qui, tout en assurant sa fuite, est souvent absent.
Bref
Moins une histoire d'amour que la description d'un milieu renfermé sur lui-même avec l'entraide généreuse mais aussi ses petites trahisons.
La lecture de cette oeuvre m'amène à la réflexion que l'amour peut aussi être une prison selon l'état d'esprit dans lequel il s'épanouit et, dans une moindre mesure et sur un ton léger, que de ne pas pouvoir me déplacer librement (à cause de ma fracture, par exemple) c'est aussi être emprisonné... :-)

Pour accompagner le tout...

mercredi 14 juillet 2010

Deux fifs, une pute, un facho et un sage bédéiste

Ce sont mes nouvelles fréquentations après un bref arrêt à la bouquinerie du Vieux-Quai de Sept-Iles.
À défaut de parcourir les routes à vélo (crisse de fracture qui tarde à guérir) je m'évaderai autrement.
Pour à peine 6 écus:

-La duchesse et le roturier de Michel Tremblay
-Les faux-monnayeurs de André Gide
-L'astragale de Albertine Sarrazin
-Les enfants du bon Dieu de Antoine Blondin
-Le secret de Tahuilc de Marc de Smedt

jeudi 8 juillet 2010

Canicule ? Connais pas !

Je crois habiter la seule région du Québec qui ne subit pas la présente canicule. Un peu de fraîcheur pour vous autres:

Photo prise en avril 2007, le fjord du Saguenay en arrière-plan

lundi 5 juillet 2010

Quand j'ai rien à dire j'mets une video de musique...

pis en plusse y mouille. Ça faque.... checkez la motte de bouette lancée sur la caméra vers 1'50 minute et pis ya le saxo......

jeudi 1 juillet 2010

Spécial "Lune d'automne"

Le premier du mois c'est pas seulement le chèque de B.S ou de pension (euh... si un peu!), c'est le rassemblement d'amateurs de photographie chez DEFIFOTO .
Pour moi les lunes de l'automne sont les plus belles, impressionnantes dans leur couleur orangée et leur format géant. Encore faut-il que le ciel soit dégagé, que je sois disponible pour apprécier tant de beauté de la nature.
Il y a quelques années, moi et Marjo faisions du camping sur le bord de la mer quelque part en Minganie (Longue-Pointe-de-Mingan) quand nous fûmes les témoins privilégiés de ce lever de lune d'automne.
Alors question de mettre plus de viande autour de ma participation à DÉFIFOTO:
18H37

18H37


18H38


18H40


Pourquoi pas agrémenter le tout d'une touche musicale, de circonstance: une toune de Michel Rivard:

mardi 29 juin 2010

Spectacle de Patrick Norman et l'humour de Marjo....(2)

Ça se passait au Manoir Richelieu la semaine dernière. Les portes de la salle où le célèbre chanteur country allait donner son spectacle venaient de s'ouvrir à nous.
Une inconnue nous dépasse dans la filée et bouscule légèrement Marjo:
-Excusez-moi madame, j'cherche mon mari, dit l'inconnue continuant son chemin.
-Votre mari, c'est-tu lui qui porte une chemise carreautée ? lui réplique Marjo. L'inconnue s'arrête, perplexe:
-Vous l'avez vue ?
-Il est passé ici il y a quelques instants. Droit devant.
Et l'inconnue repart, l'air satisfaite.
Moi j'interroge Marjo du regard. Je doutais fort qu'elle connaisse cette femme, encore moins son mari. Alors elle me répond:
-C't'une farce! T'as jamais remarqué que les 3/4 des hommes qui viennent voir Patrick Norman portent une chemise carreautée....
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Le spectacle de Patrick Norman au Manoir se voulait un prétexte pour une sortie de couple de boomers. Je n'ai aucun album de lui mais il a toute mon admiration. J'ai rarement vu un chanteur communiquer si bien avec son public entre chacune de ses chansons et tenir un discours plus respectueux de l'intelligence de ses fans que les traditionnels "Bonjour Montréal" ou "Vive Québec" que beaucoup de groupes lancent à tout bout de champs (chant) entre leurs prestations.
Lors de sa dernière toune Patrick Norman est descendu avec sa guitare parmi l'assistance. Fallait voir les groupies de 65 ans se lever sur son passage et aller l'embrasser. Pathétique ? Quétaine ? Je n'oserai plus le dire. Je ne sais pas si c'est la cinquantaine qui me fait cet effet mais moi j'ai trouvé ça charmant. Heu... non Marjo ne s'est pas précipitée sur le chanteur.
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Peu avant le spectacle nous avons assisté à une performance magnifique au bar du Manoir. Une voix et une pianiste. Du jazz. Spectacle très intimiste. Si je refais ma vie ça sera avec une chanteuse de jazz. :-)

mardi 22 juin 2010

vendredi 18 juin 2010

Ma bouffe en cyclotourisme

Mon kit de cuisine est minimaliste et j'essaie de garder ça simple: au déjeuner, le thé a remplacé le café et un fruit accompagne le gruau quotidien. J'avais cru, à tort, que ma dépendance au café serait insurmontable, que le sevrage me donnerait des maux de tête ou autres inconvénients sur mon humeur mais ce n'est pas le cas.
Le reste de la journée le menu est varié grâce aux nombreux plats prêt-à-manger dans les marchés d'alimentation: salades de toutes sortes, légumineuses, sandwiches. Les menus des Tim Horton et autres cantines ajoutent aussi à la diversité.
Pour le souper, les spécialités régionales quand le budget et la proximité le permettent.
Aliments toujours présents dans les sacoches: poches de thé, gruau, salade de thon (kit avec les biscuits Ritz), guimauves, fruits séchés, jujubes, eau, bananes.(J'ai parfois l'impression de traîner un sac d'épicerie mais c'est plus fort que moi...)
Petits plaisirs: pepsi et barre Mars, sandwich tomates-bacon mayonnaise toasté.

lundi 14 juin 2010

Concours "Mais d'où provient ce texte ?"

****Rien à gagner sauf la démonstration de l'étendue de vos connaissances parmi la tribu. Des indices vers midi, 17h et 20h ****

Les generaux se rassemblent dans leurs réunions
Comme des sorcières à leurs messes noires
Esprits malsains de la destruction sanglante
Sorciers de la construction mortuaire

Dans les champs de corps brûlants
En même tant que tourne la machine de la guerre
Mort et haine envers l'humanité
Poison dans leur tête ayant subi un lavage de cerveau

Oh Seigneur ! ! ! Ouais ! ! !

Les politiciens se cachent loin
Ils sont assoiffés de guerre
Alors pourquoi ils n'y vont pas eux-mêmes
Ils prérèrent y envoyer les pauvres

Le temps le dira sur leurs esprits de puissance
Faisant la guerre juste pour s'amuser
Traitant les gens comme de la chair à canon
Ils attendent le jour de leur jugement

Dans les ténèbres maintenant le monde s'arrêtent de tourner
Les corps brûlants ne sont plus que des cendres
Plus aucuns Porcs de la guerre n'a le pouvoir
La main de dieu a arrété le temps

C'est le jour du jugement, Dieu appelle
Sur les genoux rampent les Porcs de la guerre
Demandant pardon pour leurs péchés
Satan ricanant étend ses ailes

Oh Seigneur ! ! ! Ouais ! ! !
*****Traduction de La Coccinelle****

LE GRAND GAGNANT PIERRE

War pigs version Live


War pigs version artistique dessinée

dimanche 13 juin 2010

Brunch dominical avec Marjo et Hugo


Avoir un beau-frère pêcheur permet quelques excès alimentaires qui n'auraient pas lieu autrement

samedi 12 juin 2010

Hugo

Je vous présente Hugo mon nouveau compagnon. Depuis quelques jours on est toujours ensemble, jamais loin l'un de l'autre. On s'est mutuellement apprivoisé: d'abord discrètement puis peu à peu les jeux virils ont pris le dessus. Maintenant il n'est pas rare que j'empoigne Hugo et le sorte avec moi, le montrant avec fierté aux gens que je croise.
Mais je ne me fais pas trop d'illusion. Je sais que cet attachement est passager, que bientôt j'enfourcherai ma bécane et partirai sans lui, comme le cowboy solitaire que je suis.


Avec l'aide de Hugo je me suis débarrassé de mes béquilles. Je me sens comme un jeunot qui vient d'avoir ses 18 ans, le two step en moins :-)