mercredi 31 décembre 2014

Mes meilleurs voeux pour 2015

Sur les mots et la musique de Gilles Vigneault accompagné de Richard Desjardins.

lundi 29 décembre 2014

Circulez, il n'y a rien à lire

Quand j'y pense il y a quelque chose de péteux à tenir un blog depuis si longtemps. Non mais sans blague tous ces textes que j'ai écrit un coup bien frotté le vernis de ma prétentieuse  importance de par le monde il en reste quoi ? Quelques informations pratiques pour les personnes intéressées par le cyclotourisme et mes états d'âme. Encore que les états d'âme d'une personne, y a pas si longtemps, pouvaient susciter un peu d'empathie mais surtout bien peu d'intérêt. Mais aujourd'hui ? Hier je partageais ma recette de macarons, aujourd'hui je traite de tdc le pm et demain j'exprimerai le désir d'aller pédaler du côté de l'Afrique du Nord genre l'Algérie. Et puis quoi ?  Ben un zouf pourrait croire que je me radicalise. Et qui dit radicalisation dit.....On est rendu là. Alors je fais quoi ? Je cesse de tenir ce blog ? Surtout pas ! Je pourrais passer pour un loup solitaire. Misère.
 
 
 

dimanche 28 décembre 2014

Boxing day et blabla Blais...

J'habite en région pour ne pas dire dans un village. La célébration du Boxing day ici se résume à la vente à rabais des restants de décorations de Noël au dépanneur du coin ou encore la guenille du magasin à moyenne surface du petit centre d'achats local.  Ça fait que je n'avais jamais participé à ce genre de messe. Remarquez que je pouvais toujours descendre à Sept-Iles, c'est pas les magasins qui manquent là-bas. Mais voilà. Je magasine quand j'ai besoin de quelque chose pas par envie ou pour passer le temps. Alors me taper 130 km...... Cette année j'ai fait exception. Je me suis fait accroire que ça se passerait bien car avec  les centaines de mises à pied  dans l'industrie minière du coin il y aurait très peu de gens dans les boutiques en ce 26 décembre. Misère. Quand je suis arrivé à Sept-Iles le boulevard Laure était congestionné. Ça faisait des files devant l'entrée des magasins. Débile. J'ai r'viré de bord. Je refusais d'avoir à me sentir corrompu, avili. Me fous que les autres ne sentent pas comme ça. Moi  c'est de même que je me serais senti si j'étais allé me placer dans la file d'attente devant la boutique de sports. Tant qu'à être à Sept-Iles je suis allé faire l'épicerie. Ici les marchés d'alimentation sont plus gros que dans mon village. Sur le chemin de retour j'ai mis la radio sur un poste de musique de R-C. Y a que quand je suis seul en auto que j'écoute ce poste. Quand Marjo est avec moi, elle déteste. Alors..... J'ai découvert une chanson The Barr Brothers. Pour les branchés de la ville ça doit faire un boutte qu'ils connaissent ce groupe  mais moi j'habite en région. Parenthèse fermée et point-virgule. J'ai aussi essayé de faire un choix parmi les sorties que je me propose de faire en 2015. En vélo y a le projet de partir finir l'hiver à Cuba et de traverser l'île à pédaler. Un trip de 5-6 semaines. Y a aussi la véloroute 6 en Europe. Une sortie plus longue une 10aine de pays à pédaler. De L'Atlantique à la Mer Noire. Peut-être avec un détour vers Istanbul. Le nom me fait rêver. J'ai aussi envisagé faire Port-Cartier/New-York à vélo. Maintenant que j'ai vu Paris.....Et puis y a le pélerinage de Compostelle. Seul et à pied. Le camino portugais en vélo ne m'a pas satisfait en 2012. Ni ti-Jésus. Je partirais de St-Jean-Pied-de-Port. 800 km. Probablement le camino francès. Mais le camino del norte me tente aussi. Ma nature sauvage.... et j'ai horreur d'avoir l'impression de faire partie d'un troupeau. Chaque fois que je pense à ce périple y a mon petit hamster qui se met à courir partout dans ma tête en me chuchotant à l'oreille que " t'es même pas pratiquant. C'est même pas le vrai tombeau de St-Jacques. Compostelle c'est une arnaque pour baby-boomer qui cherche à se racheter."  Passes-moi le gourdin ti-Jésus que j'y faire la gueule à celui-là. C'est bien beau tout ça mais ça reste à confirmer. Y a toujours la possibilité  d'un rappel au travail  à l'intérieur des murs. Ça fouterait quelques plans par terre. En attendant y a Marjo qui a besoin de moi pour faire frire la pâte à beigne dans l'huile et vous pouvez toujours taper du pied en écoutant ces airs de rock blue-grass. À +



 

jeudi 25 décembre 2014

23 décembre sur Élie Rochefort

Sur la fin d'après-midi du 23, quand la noirceur fut bien prise,  je suis allé déposer 3 bas de Noël dans le petit boisé au bout de la rue que j'habite.
Vers 19h nous avons laissé ma fille mettre la touche finale au souper du réveillon et nous sommes partis à pied moi, Marjo, mon fils, ma brue et mes 3 petits-fils vers le sous-bois.
Muni d'une lampe frontale, Natan pas de H s'amusait à escalader les bancs de neige sur le terrain des voisins de la rue et fermait la marche avec sa mère et Marjo. Moi, mon fils et  Olivier (âgé de 5 ans mais  parlant exceptionnellement en ces moments-là comme un flo de 10) tirait fièrement son plus jeune frère bien emmitouflé dans le  traîneau et nous précédions le groupe de plusieurs dizaines de mètres.
C'est après avoir élaboré différentes théories telles que les lutins étaient passés par là, que le père Noël y avait probablement échappé quelques cadeaux que la chasse au trésor a commencé.
Je me permets d'espérer qu'à la longue  le souvenir de cette promenade leur apportera plus de bien-être que l'utilisation qu'ils auront faits  des cossins contenus dans les bas de Noël trouvés aux pieds de quelques sapins au bout de la rue Élie Rochefort.



mardi 23 décembre 2014

Chez-nous c'est ce soir que ça se passe

Comment offrir des bâtons de hockey sans que l'emballage ne dévoile le cadeau. C'est la solution que nous avons trouvée. J'ai hâte de voir la réaction des petits-fils.

lundi 22 décembre 2014

Bonjour la p.....

Lu dans le journal Le Devoir aujourd'hui un texte de La Presse canadienne dont le titre parlait de terr.....e et d'une arrestation préventive à Montréal. Selon le porte-parole du corps pol..... : " C'était une personne qui s'est radicalisée au cours des dernières semaines. Même ses habitudes vestimentaires changeaient."
WOW! J'espère juste que ces c.... n'ont pas arrêté le Père Noël.
Lire le texte ici

mardi 16 décembre 2014

Le va-nu-pieds du village

La première fois que je l'ai vu courir nu-pieds c'était sur le chemin des ponts en plein mois de janvier. J'ai  cru qu'il s'agissait d'un étranger un peu zozo de passage au village, un pauvre type sous l'effet d'une drogue quelconque.  Quand j'ai parlé de ça à Marjo elle m'a dit qu'il s'agissait de monsieur Roy, un habitant du village. "Ça fait longtemps qu'y fait ça...." qu'elle a rajouté. Bon, c'était dans les années 90 et faut dire que je fréquentais plus les piliers de bars que les élites sportives du village.
Les années ont passé. J'ai cessé de participer à l'économie des bars de la place et le bonhomme Roy a continué à courir nu-pieds dans les rues emportant dans  sa foulée quelques adeptes un peu comme dans une scène du  film  Forrest Gump. Des demis-marathons en son honneur ont  lieu à tous les automnes depuis une vingtaine d'années. Me suis inscrit à quelques-uns.
Monsieur Roy est mort cette semaine. Il avait 90 ans. Y a aussi la mère d'un de mes oncles qui est morte ces derniers jours. Elle avait 102 ans. On meurt vieux dans mon coin. J'pense à mon père qui a 86 ans pis j'peux pas m' empêcher de penser à lui en terme de dernier. Dernier Noël ? Dernier souper ensemble ? Dernière fois que je l'ai vu.....Comme si j'étais préparé. Y aura pas de choc. Que de la peine.

mardi 2 décembre 2014

Mes prochaines lectures

Je suis descendu à Sept-Iles faire une razzia dans leurs deux librairies question de donner du sens à mes temps libres. Je me permets d'en  partager  ici les motivations du pourquoi ce livre là  et pas l'autre aux côtés.
Bernard Gauthier - Rambo de Victor-Lévy Beaulieu : 
Ben crisss cé mon monde. Autrement que par snobisme je ne vois vraiment pas comment j'aurais pu ne pas l'acheter. Moi, renier mon milieu ? Pfffff.... Cela dit faut pas prendre pour du cash tout le cirque médiatique entourant son heure de gloire. Et puis faut avouer que la photo de Rambo avec son veste de sécurité de chantier, sa chaîne et sa barbiche  sur la couverture du livre donne une image pas mal plus virile que ces quelques mononcles et matantes qui chroniquent presque quotidiennement contre le monde syndical particulièrement ceux dans les journaux à PKP. Autre motivation, aider Victor-Lévy Beaulieu à mettre du beurre sur ses toasts  parce qu'entre vous et moi .....
Chercher Sam de Sophie Bienvenu :
 Dans Chercher Sam c'est en lisant la quatrième de couverture que j' ai senti  une proximité avec le sujet du livre : " Mathieu est dans la rue. Il survit grâce à Sam, son chien. " Pour moi être parti plusieurs semaines, voire plusieurs mois en cyclotourisme avec pour seules préoccupations me nourrir et trouver un endroit où planter ma tente me ramènent à l'essentiel un peu comme ceux qui vivent dans la rue sauf que c'est certain que moi je peux toujours retourner à la maison si je suis écoeuré de pédaler. Et pis lelivre n'est-il pas en nomination pour le prix des libraires ?
La ballade d'Ali Baba de Catherine Mavrikakis :
Ce livre aussi est en nomination pour le prix des libraires et en plus il m'arrive encore de lire, plusieurs mois depuis sa sortie, d'élogieux commentaires. au sujet de cette ballade d'Ali Baba.  En outre cette auteure à quelques livres que j'ai "toujours passé proche" d'acheter.
Dépasser l'horizon de Mylène Paquette :
À rames ou à pédales l'aventure c'est l'aventure et le voyage le voyage. Et parce que j'ai de l'admiration pour tous ces aventuriers, aventurières qui  sortent de leur confort pour accomplir de grandes choses.
Cataract City de Craig Davidson :
Honnêtement celui-là je suis gêné de dire que c'est le mot "Cataract" qui m'a attiré. J'ai feuilleté un peu, cela avait l'air intéressant  et j'ai pris un " guess" . Un polar sans doute.
La vie habitable - Poésie en tant que combustible et désobéissances nécessaires de Véronique Côté :
Besoin de poésie comme de vélo.
Colis 22 de Marsi :
Pour faire plaisir à Venise, une amie blogueuse ? Na. Enfin si, mais pas que ça. Parce que l'action se passe dans le monde des coursiers à vélo à Québec ?  Un peu. Aussi parce qu'en prenant le livre dans mes mains j'ai aimé sa texture et qu'en le feuilletant j'ai été saisi par le nombre de détails dans certaines cases et que ça m'a rappelé le temps étudiant où je passais mes soirées à triper sur les bandes dessinées dans la revue Mainmise. Et pis y a le plus vieux de mes petits-fils pour lequel j'ai acheté quelques BD.
De plus j'ai commandé 2 autres bouquins que les libraires n'avaient pas au moment de ma visite: Ouragans intérieurs de Nora Atalla un autre livre de poésie et Pêche à la truite en Amérique - T01 de Richard Brautigan parce que Louis Hamelin en a parlé dasn le Devoir d'une telle façon que j'ai pas pu résister.
Une photo avec ça ?




samedi 29 novembre 2014

Cyclotourisme 2005 - Tour de la Gaspésie

Le contexte

Ça faisait plusieurs mois que nous étions en "lockout" et la compagnie avait obtenue une injonction nous limitant à une 10aine de travailleurs sur la ligne de piquetage à l'entrée du port. J'en avais profité pour lever les feutres et aller faire le tour de la Gaspésie en vélo. C'était un 30 mai et d'après mon carnet de route c'était une journée ensoleillée. Nous avions pris, Marjo et moi, le traversier Godbout/Matane et avions roulés en fin d'après-midi une 40aine de km pour nous rendre dans un gîte, tenu par des Français, à Grosses Roches. Quelques jours et quelques centaines de kilomètres plus tard, dans le coin de Rivière Madeleine, c'est par l'entreprise du propriétaire d'une petite auberge  toute dédiée aux oeuvres du docteur  Jacques  Ferron, que j' appris que le conflit de travail était réglé. Le soir même je téléphonai à mon contremaître et m'entendai avec lui sur une date de retour qui me permettrait de terminer mon périple à vélo. Ça faisait déjà un bout de temps que je n'avais plus d'intérêt pour la job. Un an plus tard ce sera "salut bonjour donnez moi ma rente pour les 30 années de loyaux services je reprends ma liberté...." Par trois fois je referai le tour de la Gaspésie par sa face nord, celle des montées de Grande Vallée, de l'Anse à Valleau, de Rivière Madeleine et de Rivière au Renard. Par défi, pour que tout mon corps de quinquagénaire prenne conscience de ce moment où le poids des années donnera  une fausse apparence au  plaisir de pédaler en ces lieux. Je crois avoir avoir atteint ce point de bascule mais je ne désespère pas. Tant que j'aurai la santé pis la forme....

Jacques Ferron en bref :
médecin, journaliste, écrivain (L'amélanchier, Contes du pays incertain), médiateur lors de l'arrestation de Felquistes et fondateur du parti Rhinocéros dont le crédo était de ne jamais tenir ses promesses électorales et dont les partis Libéral et Québécois ont adopté comme leur (re).








mardi 25 novembre 2014

Les topinambours ont-ils un sexe ?

C'est ce que je me suis demandé quand Marjo m'est arrivé avec notre première récolte de ce légume racine. Mes coups de coeur de notre potager : ail, chou-rave. Les bulbes d'ail ( variété d'ail québécois)provenaient d'un maraîcher et avaient été planté à l'automne 2013, quant aux choux-raves il s'agissait d'une première expérience et sûrement que l'an prochain nous lui fera une plus grande place dans notre jardin. Mes déceptions : les radis qui ont refusé de donner une 2ième récolte et les chétifs épinards. Faut dire que je n'étais pas beaucoup présent cette saison pour prendre soin du potager....



 

dimanche 23 novembre 2014

Évangéline

"Le voyageur qui touche au sommet des montagnes
Voit surgir, à ses pieds, dans les vertes campagnes,
De longs ruisseaux d'argent tout frangés de rameaux,
Des champs et des moissons, des bois et des hameaux.
Ainsi, quand le chagrin s'endormit dans son âme,
Elle vit que l'amour, de sa féconde flamme,
Divinisait encor le ciel et les humains.
Elle se sentit forte, et les âpres chemins
Qu'elle avait parcourus avec tant de constance,
Lui paraissaient très beaux maintenant, à distance."

Extrait de Évangéline : Un conte d'Acadie, ce long poème romantique écrit par Henry Wadsworth Longfellow. Roméo et Juliette, Évangéline et Gabriel....
Livret que j'ai acheté à Bouctouche ou à Louisbourg, j'me rappelle pu trop, lors d'un road trip  avec Marjo y a pas si longtemps dans les maritimes et dont je viens de terminer la lecture.
Bon dimanche

Interprétation touchante de Marie-Jo Thério sur les paroles de Michel Conte de cette histoire d'amour.


samedi 22 novembre 2014

Permis de tuer

C'est le titre d'un film de James Bond. C'est aussi l'impression qu'il me reste à l'esprit après avoir entendu les explications du Directeur des poursuites criminelles et pénales qui absout sans condition ni pénalité un policier roulant à 120km/h dans une zone de 50km/h pour une simple filature et qui tue sur son passage un enfant de 5 ans. En plus, le porte-parole de la Direction des poursuites criminelles et pénales en remet  odieusement  en faisant porter le blâme sur le père de l'enfant qui conduisait la voiture emboutie par cet inconscient qui porte un gun. Une promotion avec ça ?  POURRI!!!

vendredi 14 novembre 2014

Ville Émard blues

Début de fin de semaine sur nostalgie musicale. Dire que j'avais des centaines de 33 tours et de 8 tracks. Des paies et des paies d'étudiant parties en fumée...

jeudi 13 novembre 2014

Défense de nourrir les pauvres

J'en croyais pas mes yeux quand j'ai lu ce texte de Claude Lévesque dans le journal Le Devoir qui racontait que la ville de Fort Lauderdale appliquait un règlement municipal qui interdisait de nourrir les pauvres dans des endroits publics. Possibilité d'une amende de $500. et 60 jours de prison.
J'peux pas croire qu'à un moment donné ça pétera pas.
Le lien
Une vidéo


mercredi 12 novembre 2014

Virez pas fou avec ça (Ben oui c'est ça la vie)

Il est beaucoup question ces temps-ci dans les médias de dénonciations de femmes agressées sexuellement. J'espère qu'au delà des blablabla,  des prises de conscience seront prises et que des gestes concrets seront posés. Du tintamare des moi, moi, moi aussi j'ai vécu ça,  j'en retiens la peur que peuvent vivre des femmes dans certaines situations et qu'on cesse de mettre sur le même pied sourire concupiscent pis pénétration de force. Parce que je trouve que là certains discours commencent à déraper sérieusement du genre tout blanc tout noir t'es avec nous ou t'es contre nous poses pas de questions pis baisses la tête homme potentiellement violeur de femmes.

Milieu des années '80.
Ça fait une dizaine d'années que je travaille "sur la track". Pas encore assez d'ancienneté pour travailler au port et être à la maison tous les soirs je fais partie de la majorité des autres travailleurs: je mange et je couche dans des roulottes de chantier le long de la voie ferrée. 8 jours de 10 heures "on" pour 6 jours de congé chez moi.
C'est l'arrivée des femmes sur le marché de travail non traditionnel. Leur venue sur la track suscite des commentaires presqu'unanimes. C'EST PAS LEUR PLACE. C'est pas leur place au même titre que les fefis, les tapettes pis les osties d'lâches. Parce que le quotidien ici, surtout l'hiver, c'est pelleter des "switches" pis changer des rails. Pis changer du rail c'est enfoncer des "spikes" (clous) de 6 pouces dans des "ties" (dormants) gelés avec une masse de 10 livres, percer des trous dans le rail avec une "drill" de 60-75 livres qu'il faut déplacer, couper le rail avec une "track cut" à bout de bras pendant plusieurs minutes. Ça fait que quand t'as une moumoune dans ton équipe de 4 hommes qui est pas capable de faire sa job ben ça crée des altercations verbales qui peuvent dégénérer parce qu'à - 30 degrés tu files pas pour faire l'ouvrage de l'autre pis t'as hâte de finir la job pour aller te réchauffer dans le jeep. Quant aux fefis ben c'était la mentalité de l'époque pis ils étaient vite identifiés et catégorisés pis il était pas question  de prendre sa douche en même temps qu'eux. Encore moins partager une chambre avec eux.
Oui mais le soir au campement qu'est ce qu'il se passait avec une femme ou deux parmi 6-8-10 hommes. Ben c'était la partouze. On se réunissait dans le salon pis....je blague. Jamais eu connaissance d'événements malheureux. Ça ne veux pas dire qu'il n'y en a jamais eu. En tout cas aujourd'hui je crois qu'il n'y a plus aucune femme sur la "track". Un "happy end" ? Comme quoi les positions d'autorité ne finissent pas toujours en queue de poisson un contremaître et une de ses employées vivent ensemble depuis cette époque.

Quelque temps quelque part ces dernières années
Depuis ma retraite j'ai occupé différents emplois dont concierge ou personnel d'entretien ménager. Ça fait plus chic mais ça reste la même job : torcher l'environnement des autres. Me suis retrouvé pour la première fois de ma vie de travailleur dans un environnement majoritairement de femmes. Un peu l'envers du décor. Un peu puceau. Toujours est-il que je ne sais pas si c'est mon attitude de préretraité de ne plus  me faire chier au travail et de distribuer des sourires à toutes celles et ceux que je côtoyais ou ma naïveté mais  toujours est-il que des allusions et des jeux de séduction j'en ai subies  et je n'ai jamais ressenti le besoin d'aller les partager sur les médias sociaux. Parce que pour moi c'était des jeux et que j'étais libre d'y participer ou pas. Maintenant que c'est dit j'espère que Marjo ne lira pas ceci sous peine de souper causerie ce soir. C'est ça qui est ça. C'est le temps d'aller chercher le char au garage. Y ont fait le changement d'huile pis y ont posé les pneus d'hiver. Ça tombe bien parce que Météomédia annonce une tempête de neige dans les prochaines heures pour mon patelin.

Ajout 13:45

lundi 10 novembre 2014

D'un père à sa fille

Je l'ai prise dans mes bras et je l'ai ai dit : Tu resteras icitte aussi longtemps que tu voudras.C'était il y a 3 ans. Ma grande fille revenait en pleurs à la maison après une séparation. Toujours célibataire, elle décidait le printemps dernier de s'acheter une maison mobile ( roulotte) après s'être informée de ce que ses 26 h/semaine de travail dans le monde de l'éducation lui permettaient d'emprunter à la banque. Elle me demanda de l'accompagner dans ses visites de maisons mobiles. Ici le monde est tombé sur la tête depuis l'annonce du fameux plan nord et le coût du logement est devenu inabordable. Tant qu'à la voir avoir du trouble avec des roulottes vieilles de 30 ans à $100,000. moi et Marjo   lui avons vendu notre maison à un prix  bien en deça du marché à condition qu'elle nous héberge gratis (je ne paie que la bouffe)  jusqu'à l'été prochain. Après on verra.

dimanche 9 novembre 2014

De pères en fils

Photo prise à l'improviste à la maison familiale. C'était le premier anniversaire de mon père depuis le décès de ma mère. Il refusait d'être fêté. Cliché d'un  instant de sérénité sur fond  de fin appréhendée en sourdine. Je fais mon deuil avant le temps et mesure l'héritage des valeurs qui m'ont été transmises par le paternel. Le compte est bon. Travail et famille tout en haut de la pyramide. J'ai passé la main du mieux que j'ai pu. Mon fils s'arrangera avec son propre jugement par devers mon legs. Me reste toujours les petits-fils pour corriger quelques erreurs. Bon dimanche.

dimanche 26 octobre 2014

À chacun ses boîtes aux trésors

Sur le dessus de ma bibliothèque, dans la chambre de l'ordi, trône une  boîte de carton aux côtés plissés et déchirés. C'est la première chose que je regarde en pénétrant dans la pièce. Toutes les cartes routières et les calepins de mes randonnées cyclotouristiques y sont ramassés  depuis 10 ans. Y a aussi un article du journal local relatant mon périple en vélo  dans l'ouest canadien  et quelques cartes postales. Et dire que l'autre jour quand j'ai répondu à l'appel d'un chroniqueur qui demandait les 10 livres qui ont marqué ma vie  j'ai même pas été foutu d'en faire mention. Toutes ces heures à rêver devant ces cartes routières, à tracer des itinéraires au stylo, repérer les terrains de camping, calculer les distances entre villes et villages pour le ravitaillement, c'est plus qu'une ligne reliant un point A à un point B ce sont les chapitres d'un livre d'aventure, vécus ou en attente dont je suis le plus fidèle lecteur.

dimanche 19 octobre 2014

Time it was - hommage à Simon and Garfunkel et Cat Stevens

C'est par une soirée pluvieuse que nous avons pris la route pour nous rendre à la salle de spectacle de 7-Iles. Ça datait. Notre dernière sortie en ce lieu remontait à plus d'un an. "Ça sent les boules à mites" m'a dit Marjo en nous dirigenant vers nos sièges. "J'espère qu'on sentira pas ça quand on sera vieux" que j'ai répondu en voyant toutes ces têtes grises autour de nous.

Time it was est un groupe originaire du Bas du Fleuve et composé principalement de Richard Daigle (voix, guitare), Réal Chouinard (voix, percussions), Louis Desjardins (guitare, percussions), Francis Leblond (guitare), Manon Thétiault ( piano, clavier) et les choristes Kassandra Law et Karen Michaud.

La première partie de leur prestation rendait hommage à Simon and Garfunkel. Dès les premiers accords de "Sounds of silence" l'esprit peace and love s'est installé dans la salle. Au fil du spectacle j'ai vu des têtes blanches se balancer au rythme de la musique, des hommes poser leur bras autour des épaules de celles qui les accompagnaient, deux gouines qui se prenaient les mains. Y avait même notre Rambo qui, du haut d'une loge, applaudissait chacune des chansons. Surréaliste. Et moi, et moi, et moi. Et moi  y avait Marjo à mes côtés qui souriait et qui rajeunissait.

Personnellement j'ai préféré la deuxième partie. Je connais plus le répertoire de Cat Stevens et la voix de Richard Daigle rappelle tellement celle du chanteur chypriote aux noms multiples. Extraits de Tea for the Tillerman, Teaser and the Firecat, Buddha and the chocolate box principalement et quelques mots expliquant le contexte de la composition de quelques tounes. Pas nécessairement un "best of" de ces artistes mais un survol de leurs carrières.

Bref, une très belle soirée où j'ai pris conscience que ces derniers temps je m'éloignais de plus en plus de certaines valeurs qui ont façonné ma vie. Rien que pour ça je remercie le groupe.

Quelques chansons jouées par le groupe :

Pour ceux qui hibernent


Celle-ci parce que quelques heures avant le spectacle je venais de terminer la lecture de L'orangeraie de Larry Tremblay


PAIX ET AMOUR
Bon dimanche


mercredi 15 octobre 2014

2025 c'est trop loin

J'ainerais bien que La colonisation de la planète mars prévue pour 2025 par le projet Mars One soit devancée car je ne sais pas si je survivrai encore longtemps avec la démocratisation de l'ébola ajoutée à l'omniprésence médiatique de Justin Trudeau et de PKP. Je suis preneur même pour un aller  simple à condition de pouvoir amener mon vélo.

jeudi 9 octobre 2014

Le pq n'en finit plus de s'enliser

S'cusez-la...c'était trop tentant....

mercredi 8 octobre 2014

Papi dans les pommes

C'était entendu d'avance  que je ne participerais pas à une  surabondance de bébelles destinées à mes petits-fils. En discutant avec la grand-mère Marjo il y a 3 ans il fut décidé que nous amènerions nos petits-enfants aux pommes à chaque automne. Comme les pommiers sont rares sur la Côte-Nord,  l'Isle-aux-Coudres, 400 km à l'ouest, fut choisie comme lieu de ce pélerinage automnal. Par la même occasion  ça donnerait un break de 4-5 jours aux parents et ça permettrait au papi de vérifier l'élasticité de ses nerfs surtout cette année puisqu'un deuxième petit-fils s'ajoutait à cette activité.
Aussi, pour faire changement, nous avons intégré un dodo à la ferme 5 Étoiles de Sacré-Coeur, près de Tadoussac. Ça  permettrait à nos deux  petits amours de nourrir poules, lapins, ratons-laveurs, cochon, daims, mouffettes et j'en passe. "Oui petit. Les oeufs ça vient des poules."
Sur l'île , après la cueillette de pommes, les petites découvertes  de tout voyage, les jeux de cartes à l'intérieur du chalet lorsqu'il pleuvait, les jeux avec le ballon dans la cour arrière, le parc bateau,  nous devions nous résigner à les voir, soir après soir, s'engouffrer dans leur bulle i-pod. Nous n'existions plus.

Quelques photos de notre passage..




jeudi 2 octobre 2014

On n'est pas pressé - Mes sorties de l'été (2)

Marjo voulait voir des mongolfières, ça fait qu'on est allé voir celles qui se donnaient en spectacle à St-Jean sur Richelieu à quelque 800 km de chenous. On est parti en char mais pas pressé. Arrêt au casino de Charlevoix et coucher au magnifique Camping des Érables. Ça faisait un peu bizarre de revêtir nos habits chics entre la tente,  la voiture et la haie de cèdres pour toute intimité.
Le lendemain on a visité le Village d'antan ( j'me fais vieux, ces affaires-là m'intéressaient pas avant) et couché à Drummondville où on a assisté à une pièce de théâtre auquel participait Gilles Latulippe. De temps en temps j'aime voir ce genre de théâtre. Pas de cassage de tête ou d'introspection. Ce soir là j'ai bien vu que Gilles Latulippe n'avait plus l'allant du Symphorien que je regardais à la télé il y a bien longtemps mais rendu à son âge je me disais que c'était normal.
Nouvel arrêt. Cette fois à Sorel. Pour rien. Parce que ça nous tentait.
Première fois que nous visitions les alentours de la rivière Richelieu. St-Denis, St-Ours, rive gauche, rive droite en char, en vélo c'était correct. Les mongolfières ?  Tripant et impressionnant !
Quelques jours plus tard on enfourchait nos vélos pour un aller retour St-Jean sur Richelieu /Québec ( dont une visite au Musée populaire de Trois-Rivières pour coucher dans le lit de pôpa pis môman).
Quand t'es pas pressé, t'es pas pressé.
Prochaine sortie : aux pommes avec les petis-fils.
Quelques photos


samedi 27 septembre 2014

Au pays de la Sagouine - Mes sorties de l'été (1)

Déjà l'on arrivait à ce temps de l'année
Où plus rien ne fleurit sur la plaine fanée,
Où le soleil tardif est pâle et sans chaleur,
Où la nuit froide au pauvre apporte la douleur.
En bande réunis, les oiseaux de passage
Sous un ciel noir et lourd volaient comme un nuage,
Des régions de glace où tout sombre et périt,
Aux îles où toujours un ciel d'azur sourit.

Extrait d'Évangéline. Un  prétexte pour  écrire qu'officiellement l'été est fini même s'il soubresaute ces jours-ci déguisé en été Indien et à partager une sortie récente dans les Maritimes. En voiture. Pour montrer à Marjo les côtes de Cap Breton que j'avais monté à vélo en 2009, le charme perdu de Sackville, mes coups de coeur cette année-là, découvrir avec elle la forteresse de Louisbourg, les clochards sur la "main" à Moncton au petit matin, le pays de la Sagouine à Bouctouche et se faire sandblaster sur une plage à Cavendish.

Recette de la cuisine à Mathilda
(me semble encore entendre le parler de la Sagouine)

Coques steamées

Tu rinces ton peck de coques dans de l'eau frette.
Ensuite tu les mets dans un pot qui va sur le poêle, tu mets de l'eau frette et du sel au goût.
 Aussitôt que l'eau commence à bouillir et que les coques s'ouvrent, tu les ôtes de sur le poêle. Tu les manges avec  une bonne bière frette.






vendredi 13 juin 2014

Toujours les mêmes qui ont toutte...

Visite du Premier (comme dirait Joseph Arthur ou Séraphin j'me rappelle pu) dans mon village lundi pour une annonce d'investissement stratégique d'envergure.

Plan Nord prise deux ? Déjà qu'il se construisait des condos à 240,000$ pis qu'y avait rien d'annoncé, ça va être fou tantôt. 

lundi 2 juin 2014

Le monde est petit

M'arrive souvent de croiser des concitoyens lorsque je suis à l'extérieur de mon village: des voisins dans des centres d'achats à plus de 500km de chez-moi, des Sept-Iliens ( ville à 65 km de mon village) sur un terrain de camping dans l'ouest canadien. Les exemples ne manquent pas. À  l'hôtel de mon tout-compris à Varadero il y avait 2 autres couples de Québécois à part moi et Marjo. Pas du genre à rechercher la présence de ces derniers sachant trop bien que la discussion tournera inévitablement sur ce qui se passe au Québec et que moi quand je décroche je décroche. Ce n'est d'ailleurs qu'à la 4 ième journée de mon séjour  là-bas que j'ai ouvert le téléviseur qui m'a rappelé que le Canadien de Mtl était encore en série. Et puis lors de ces rencontres de concitoyens à l'étranger il y a aussi cette direction  que prendra inévitablement la discussion à savoir les différences culturelles de la région ou du pays visité, différences teintées de "cé ben mieux chenous". Mais bon, j'ai toujours trouvé que ces rencontres avaient quelque chose de rassurant.

J'ai pu constaté lors de mon récent voyage que Québec n'était qu'à 4 heures d'avion des plages de Varadero : un sac de plastique blanc et vert avec l'inscription  DOLLARAMA ramassé au fond de l'eau lors d'une baignade en face de l'hôtel où nous séjournions m'a rappelé comment les Québécois étaient friands des plages de Varadero et des magasins à une piasse.  Et puis lors d'un "tour" à La Havane dans un quartier très touristique être suivi par 2 musiciens de rue  jouant "La danse des canards" achevait de me convaincre qu'il y avait un très ( trop ? ) grand nombre de mes concitoyens qui avaient foulé le sol cubain.

Rencontres et anecdotes qui débouchent rarement sur un suivi un coup revenu au pays. Sauf cette fois-ci où, pendant que je visitais un musée à La Havane, une employée devinant que j'étais "canadien" me fit signe de m'approcher près d'elle pour me montrer une pierre tombale sur laquelle était inscrit : Pierre LeMoyne d'Iberville. Cela m'a rappelé que j'avais noté sur un bout de papier le titre d'un livre  qui raconte l'histoire de quelques coureurs des bois et aventuriers québécois: Ils ont couru l'Amérique-de grands oubliés. J'ignore si d'Iberville en fait partie mais je m'en voudrais de ne pas y voir un signe du destin pour l'achat de ce bouquin. Pas après l'insistance que mettait la vieille femme cubaine à me montrer la pierre tombale de Pierre LeMoyne d'Iberville.

En attendant j'ai trouvé ça sur le tube. Vague souvenir de mes 10 ans où "Les enquêtes Jobidon" et  "Les cadets de la forêt" attiraient plus mon attention télévisuelle que les effets spéciaux de cette télésérie sur notre histoire.


dimanche 1 juin 2014

Un restant de clichés havanais et de plage cubaine

Avec un gros max de 13 degrés sur mon village et des forfaits tout-compris dans les 600$ pour Varadero ça me donne quasiment l'idée d'y retourner.







samedi 31 mai 2014

La fois où j'ai fumé un Montecristo

Qu'écrire sur Varadero  qui n'a pas déjà été écrit ? Que j'ai assisté à quelques  couchers du soleil en fumant le cigare ? Sûrement pas le premier ni le dernier à le faire. Et puis mes plus beaux couchers de soleil continuent d'être  ceux que j'ai vu derrière le motel Belle Plage à Matane et d'un terrain de camping à Ste-Anne des Monts. Environnement ? État d'esprirt ?  Je sais pas. Je vieillis. Les tout-compris m'intéressent plus qu'avant mais mes sacoches de vélo ne sont jamais bien loin. Même usées et décolorées par le soleil.

vendredi 16 mai 2014

Sortir du trou

Comme l'écrivait l'auteur de San Antonio dans Les souris ont la peau tendre, la liberté est le plus puissant des alcools, ça fait qu'après 156 jours à côtoyer des dividus suspects habillés de bleu Corcan derrière des portes blindées pis de murs de ciment gris j'm'en va me souler la vue d'horizons célestes et sablonneux. Le vélo  en eurvenant.



Pour le beat


pour les paroles

dimanche 4 mai 2014

Hobo Bill's last ride

J'étais curieux d'entendre ce que chantonnait la Grande Sauterelle au volant de la Volks pendant que Jack était plongé dans la lecture de The Oregon Trail Revisited. Ça donne ça.


En attendant de prendre la route à mon tour....Clin d'oeil à ceux qui ont lu Volkswagen blues.

lundi 21 avril 2014

Pour en finir (et en sortir) avec le contrat

Encore quelques semaines de  ce deuxième contrat que j'ai dégoté avec le service correctionnel du Canada au maximum de mon village.  De moppeux bien à l'abri  j'ai accepté de traverser quelques grilles pour me retrouver à côtoyer quotidiennement quelques détenus avec qui j'ai à  travailler. Bien oui la réhabilitation ça commence en-dedans avec des civils comme moi qui acceptent de se retrouver dans les mêmes locaux fermés que des sentencés jugés moins  dangereux par je ne sais pas qui mais dont je me fie au bon jugement, assez en tout cas pour tendre à ces criminels  exacto, ciseau et autres outils nécessaires à leur travail. Bon j'avoue que les premières fois je ne leur tournais pas le dos mais j'ai appris à faire confiance. Même à eux. C'est pas les sujets d'inspiration qui me manquaient pour venir écrire sur mon blog  mais la baisse d'intérêt à partager tout ça et à partager tout court et puis dans le contrat y avait une clause de confidentialité (excuse facile mais tout de même...). Alors oubliez les potins sur quelques-unes des ordures dont les crimes ont été très médiatisés, le code des détenus, l'omerta chez les off, la broue, la méthadone, les règlements de compte, le trou, les gangs, les pédés. Mes respects à 95% des officiers (les autres sont des osties de tdc),  mes espoirs de réhabilitation à quelques détenus.

dimanche 2 février 2014

À vos tuques! Fred la marmotte a vu son ombre

C'est s'ki disent

Au moins les jours s'allongent et la routine débute dans la lumière.

Dimanche matin plein soleil sur la Côte ça mérite bien une happy toune pis un commentaire à 5 sous du genre: j'ai  jamais porté mes trojans sur la tête.

Bon dimanche. Commentaires en mode  approbation.


jeudi 30 janvier 2014

MAIS qu'est ce que tu ne comprends pas dans "PAS DE COMMENTAIRES" ?

T'es pas une floune de 12 ans me semble. Pis dire que j'ai pris la peine de titrer "Sous le prétexte de...." pour faire sûr que tout le monde comprendra.....argh................
En attendant la zone de commentaires est bloquée pour quelques jours.

dimanche 26 janvier 2014

Sous le prétexte de mes dernières lectures de chevet

J'ai pas écrit grand chose ici depuis un bon bout  de temps.  J'ai plutôt passé mes temps libres à lire. D'abord une relecture de Vamp de Christian Mistral. M'arrive de relire les livres que j'ai aimé et trouvé bien écrit. Ensuite je me suis tapé En cheminant avec Hérodote de Jacques Lacarrière. Zzzzz. Faire ma langue sale je dirais que le Pentateuque de l'Ancien testament m'avait plus accroché. J'espérais tant de ce livre sur la Méditerrannée dont je rêve de faire le tour à vélo ou en sac à dos. De retour au pays j'ai savouré voyager dans le taxi de Carnaval de Kawi Hage même si j'ai décroché à quelques reprises. Et  puis l'envie de voyager étant toujours présent il y a eu Immortelle randonnée- Compostelle malgré moi de Jean-Christophe Rufin. Dans son récit de voyage l'académicien empruntait le Camino Del Norte, ce qui m'avait motivé à le lire puisque j'avais envisagé cet itinéraire moins fréquenté par les pélerins lors de mon périple à vélo en Europe au printemps 2012. Ni lui ni moi ne semblent avoir vécu de réveil spirituel suite à cette visite à St-Jacques. Comme je n'étais pas au Québec pour une bonne partie du printemps érable j'ai cru en apprendre plus avec Tenir Tête de Gabriel Nadeau-Dubois mais peine perdue. Je me fie souvent  au cahier Livres du Devoir pour mes choix de lecture. Et à Pierre Foglia.  J'ai lu Le quatrième mur de Sorj Chalandon suite à une de ses chroniques. C'est d'ailleurs ce livre, très dur (âmes sensibles s'abstenir) que je lisais au chevet de ma mère aux soins palliatifs durant la période des Fêtes. Pendant que Georges, incapable de monter la pièce Antigone, était témoin des violences à Beyrouth moi je regardais la mort et sa complice la morphine ravager  le visage de ma mère. Puis un soir je ne l'ai plus reconnu. J'ai quitté la chambre en l'embrassant  sur le front et je lui ai souhaité un bon voyage. Je n'avais plus l'intention de revenir veiller cette inconnue. Le lendemain matin je suis rentré au travail comme à l'habitude et ça faisait pas une heure que je travaillais qu'une connaissance est venue me dire que ma famille tentait de me rejoindre. Voilà. Pas de commentaires s.v.p